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La France, un pays de… multipropriétaires !

Avoir un toit, c’est bien. En avoir plusieurs, c’est mieux ! Près de 10 millions de Français accumulent les clés et sont des multipropriétaires. Une révolution silencieuse s’opère dans le paysage immobilier français. Car la multi-propriété n’est plus l’apanage d’une élite fortunée mais concerne désormais plus d’un tiers des propriétaires. Cette tendance de fond redessine les contours du marché immobilier et questionne nos modèles traditionnels d’accession à la propriété. De la résidence secondaire en montagne à l’investissement locatif urbain, en passant par l’héritage familial, cette propriété multiple prend des formes variées. Mais qui sont réellement ces nouveaux multi-propriétaires ? Comment cette concentration patrimoniale transforme-t-elle nos territoires ? Et quelles sont les implications pour l’ensemble du marché immobilier français ?

Un phénomène massif qui redéfinit la propriété immobilière

En France, 9,7 millions de personnes possèdent, seules ou en commun, au moins deux logements, soit un tiers des propriétaires. Cette statistique issue des données compilées par l’INSEE et publiées en avril 2025[1], marque une véritable mutation du paysage immobilier français. Loin d’être anecdotique, la multi-propriété s’impose comme une réalité structurelle du marché.

Les profils de ces multi-propriétaires se révèlent d’une grande diversité. Six multipropriétaires sur dix possèdent deux logements, tandis que 3 % en détiennent dix ou plus. Entre ces extrêmes, un éventail de situations coexiste : couples détenant leur résidence principale et l’ancienne maison de l’un des conjoints, héritiers de biens familiaux, investisseurs locatifs, ou encore propriétaires de résidences secondaires. Vous vous reconnaissez peut-être dans ces profils !

La concentration patrimoniale atteint des niveaux remarquables. Deux logements sur trois du parc privé sont ainsi détenus par au moins une personne multipropriétaire. Cette donnée illustre l’ampleur de la transformation : la multi-propriété n’est plus marginale mais devient la norme dans la détention immobilière française. Impensable probablement pour celles et ceux qui cherchent simplement à acheter pour la première fois.

Les modalités juridiques de détention évoluent également. Si la propriété directe reste majoritaire, l’utilisation de sociétés civiles immobilières (SCI) progresse, particulièrement chez les gros détenteurs. 13 % des multipropriétaires détiennent au moins un bien via une SCI, proportion qui grimpe spectaculairement chez les plus gros portefeuilles immobiliers.

Une France de la propriété à deux vitesses

L’accession à la multi-propriété suit des logiques générationnelles et socio-économiques marquées. Les multipropriétaires sont globalement plus âgés et plus aisés que les monopropriétaires. Logique ! Cette corrélation âge-patrimoine reflète les mécanismes d’accumulation patrimoniale à l’œuvre dans la société française.

La courbe de vie des multi-propriétaires dessine un arc caractéristique.

  • À partir de 25 ans, les proportions de monopropriétaires et de multipropriétaires augmentent sensiblement.
  • Le pic s’atteint dans la décennie précédant la retraite : trois personnes sur dix âgées de 55 à 65 ans sont multipropriétaires.

Cette concentration temporelle s’explique par la conjugaison de plusieurs facteurs : stabilité professionnelle, capacité d’épargne maximale, et souvent, premiers héritages.

L’inégalité patrimoniale se lit dans les chiffres du niveau de vie. Le niveau de vie médian des multipropriétaires est supérieur d’un quart à celui des monopropriétaires (30 700 € contre 25 000 €) et de moitié à celui des personnes non-propriétaires (19 900 €). Cette hiérarchie s’accentue avec le nombre de biens détenus, créant une véritable stratification sociale du patrimoine immobilier. Une fracture ? En tout cas deux vitesses.

La multi-propriété révélatrice des dynamiques territoriales

La carte de France de la multi-propriété révèle des disparités territoriales saisissantes qui épousent les contours du tourisme et de l’attractivité économique. Les résidents des départements alpins allant de la Haute-Savoie aux Alpes-de-Haute-Provence et des départements ruraux du sud du Massif central, du Lot à l’Ardèche, sont plus souvent multipropriétaires que la moyenne.

Cette géographie différenciée dessine une France touristique où la multi-propriété prospère. La Lozère caracole en tête avec 27,2 % de multi-propriétaires parmi les plus de 25 ans, suivie par les Hautes-Alpes (26,4 %) et l’Aveyron (26,4 %). Ces départements ruraux et montagnards bénéficient d’un double effet : attractivité touristique pour les résidences secondaires et coût d’acquisition relativement accessible.

À l’opposé, les départements du nord de la France métropolitaine et les territoires d’outre-mer affichent des taux beaucoup plus faibles. Les départements du Nord, du Pas-de-Calais et de l’Aisne comptent une faible part de multipropriétaires, moins de 16 %. Cette dichotomie nord-sud reflète des écarts de niveau de vie mais aussi des différences culturelles dans le rapport à la propriété immobilière.

Paris – comme souvent – occupe une position particulière dans ce paysage. Avec 24 % de multi-propriétaires résidents, la capitale se situe dans la moyenne haute, mais surtout, 81,5 % des logements possédés par des particuliers sont détenus par au moins une personne multipropriétaire. L’attractivité de l’investissement locatif parisien est réelle.

Autre fait très intéressant, la concentration géographique des biens détenus par les multi-propriétaires révèle une logique de proximité : les deux tiers de ces biens sont situés dans le département de résidence de leur détenteur. Un choix qui facilite la gestion locative. C’est aussi, souvent, grâce à une connaissance fine des marchés locaux que les investisseurs passent à l’action.

La France des multi-propriétaires dessine ainsi une nouvelle géographie économique et sociale.

Les clés pour rejoindre le club des multi-propriétaires

Devenir multi-propriétaire en achetant un nouveau bien (résidence secondaire, locatif) demande une approche méthodique et une préparation financière. Vous avez actuellement ce projet ?

La première étape peut consister à consolider sa situation patrimoniale. En optimisant le financement de sa résidence principale par exemple, via un remboursement anticipé partiel ou un rachat de crédit. Vous pouvez alors libérer de la capacité d’endettement pour ce futur investissement.

La constitution d’un apport personnel reste (souvent) un prérequis incontournable. Un montant compris entre 10 et 20 % du prix d’acquisition est recommandé. Cet apport peut provenir d’une épargne constituée, d’une plus-value immobilière, ou encore d’un héritage. Un élément qui permet plus facilement d’obtenir un feu vert dans le montage d’un dossier, pour pouvoir équilibrer l’équation entre loyers perçus d’un côté et charges, dépenses et montant du crédit de l’autre.

Et, enfin, vient justement le moment de trouver le bon crédit. Entre montant des mensualités, assurance avec des garanties adaptées et autres options pour s’adapter à votre vie (modulation du prêt, report d’échéances, etc.), ne négligez pas ce volet financier.

Pour échanger sur votre projet et comprendre comment un courtier peut vous accompagner, rapprochez-vous de votre agence de proximité ! Les équipes IN&FI Crédits sont à votre écoute partout en France pour réaliser des simulations et vous aider à vous lancer.

[1] insee.fr





















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